S’associer dans une entreprise est né d’une idée commune partagée entre associés pour satisfaire des besoins communs. Pour réussir, cultiver de bons rapports et prévoir des désaccords pour trouver un terrain d’entente est essentiel. Les conflits entre eux sont l’une des principales causes d’échec des entreprises. Une question se pose : comment gérer cette relation ?
Le choix de l’associé et la relation
La relation entre associés se considère comme un mariage de raison. La réussite est basée sur le choix de l'associé. Le rôle des acteurs de l’entreprise étant technique et opérationnel, la complémentarité est impérative. Si l’un est dans la partie commerciale, gestion et opérationnelle par exemple, l’autre sera sur la stratégie de développement. Pour trouver le bon, avant d’embaucher, le tester dans une relation de travail est primordiale. D’ailleurs, la vision et une valeur commune, ainsi que l’envie de travailler ensemble ne sont pas à écarter. Néanmoins, en cas de désaccords, l’unanimité des décisions domine. À part le choix, une relation réussie est conditionnée par la communication et l’échange ainsi que la confiance. Tâchez d’éliminer l’idée de vouloir tout contrôler. Autrement, sortir du cadre habituel, par exemple un week-end, pour mieux s’écouter est un meilleur choix pour fluidifier la communication.
Anticiper dès le début avec un pacte d’associés
Au commencement où tout va bien, pensez à évoquer et cadrer la suite. Dire ses envies et objectifs, professionnels ou personnels, les procédures à mettre en place… et les écrire. C’est la règle de base qui permet d’éjecter une partie des soucis si jamais la relation devient difficile. Les difficultés seraient plus simples à surmonter quand les problèmes, et surtout leur résolution, ont été anticipés. Même pour deux associés qui se connaissent bien, la signature d’un pacte ne sort pas de la règle. Le rédiger est fondamental dès la création de l’entreprise et lors du dépôt de statuts.
Éviter le partage égalitaire 50/50
D’une façon générale et sous réserve de participations et engagements équivalents, le capital sera du même ordre de grandeur entre les associés. S'il n'y en a que deux, il importe de ne pas répartir les actions à parts égales. En cas de désaccords, cela posera beaucoup de problèmes jusqu’à bloquer l’entreprise. Définir lequel des deux aura le dernier mot en fonction des domaines de décision. Sinon, il faut aussi penser à l’entrée de nouveaux actionnaires pour participer au développement de l’entreprise et les conditions qui pourraient en découler.